Connu comme le muscle le plus profond du corps humain, le psoas ne se limite pas à une simple fonction mécanique. Il est le pont entre le corps physique et le monde émotionnel, un messager silencieux qui relie le squelette à l’esprit, les jambes à la colonne, la terre au ciel.
UN MUSCLE AU CŒUR DE NOTRE POSTURE ET DE NOTRE VITALITÉ
Le psoas est le seul muscle reliant directement les vertèbres lombaires aux jambes. C’est grâce à lui que nous pouvons marcher, nous tenir debout ou simplement respirer profondément. En s’insérant dans la colonne vertébrale et le bassin, il participe activement à l’équilibre postural, à la stabilité du tronc et à la santé des organes abdominaux.
Un psoas souple et tonique forme un véritable socle de soutien pour nos organes internes et favorise une posture droite, vivante. Il améliore l’amplitude des mouvements, l’aisance dans la marche et la fluidité du geste.
UN MUSCLE SENSIBLE, RÉSONNANT AVEC NOS ÉMOTIONS
Mais ce muscle ne travaille pas seul. Relié au diaphragme par le fascia, il est également profondément influencé par notre respiration, nos peurs et nos états de stress. Dans les traditions orientales, on dit que le psoas est le muscle de l’âme, car il incarne notre instinct de survie, notre lien au monde intérieur, et notre capacité à nous adapter aux défis de la vie.
Lorsque nous vivons dans un état de tension chronique — souvent imposé par le rythme moderne — le psoas se contracte, se raccourcit, se durcit. Cette crispation subtile mais constante envoie des signaux d’alerte au système nerveux, maintenant le corps dans un état d’hypervigilance. Cela peut entraîner de nombreuses manifestations : douleurs lombaires, sciatiques, troubles digestifs, règles douloureuses, fatigue surrénalienne, anxiété.
	LE CORPS PARLE : LE PSOAS ET LA SANTÉ ÉNERGÉTIQUE
Dans les médecines alternatives et les approches énergétiques, on considère le psoas comme un canal de circulation de l’énergie vitale. Sa santé influence directement le flux de l’énergie dans la colonne vertébrale, les reins (qui symbolisent la peur et la volonté dans la tradition chinoise), et même la connexion à notre centre créatif, situé dans le bassin.
Un psoas libéré permet à la colonne de s’élever comme un arbre enraciné, à la respiration de devenir plus ample, et à l’esprit de retrouver sa clarté. Il soutient les viscères, favorise l’élimination des toxines, et ramène une harmonie profonde entre le corps et l’âme.
PRENDRE SOIN DU PSOAS : UN ACTE SACRÉ
Prendre soin du psoas, c’est ralentir, respirer, s’ancrer, redonner à notre corps la permission de vivre pleinement. Des pratiques comme le yoga doux, la respiration consciente, la réflexologie, la marche, les étirements en conscience ou le Qi Gong sont de précieux alliés. Mais tous les chemins mènent à Rome. Plus le psoas est tendu, plus on perd notre mobilité, on a du mal à respirer et des douleurs parfois paralysantes aux lombaires. Plus le psoas est détendu, plus la vie circule avec fluidité. Il devient alors le socle d’une présence enracinée, la source d’un mouvement libre, l’écho d’un esprit apaisé.
Article FBK de Devenir Maître de Soi du 18 octobre 25 de Danielle Berlemont, réflexologue
	LE MUSCLE QUI GARDE TES ÉMOTIONS... ET TON HISTOIRE AUSSI.
Ce muscle que vous voyez sur l'image ne connecte pas seulement vos jambes à votre colonne vertébrale. (...)
Anatomiquement, le psoas majeur naît du bas de la colonne thoracique (T12) et des vertèbres lombaires, et est inséré dans le fémur.
C'est profond, c'est long... et c'est vital. Il s'active à chaque fois que vous marchez, vous asseyez, vous penchez ou simplement respirez profondément.
Mais il s'active aussi – et s'effraie – lorsque vous avez peur, stress, angoisse ou douleur émotionnelle. Pourquoi est-ce qu'on l'appelle « le muscle de l'âme » ?
Parce que le corps n'oublie pas.
Les émotions refoulées, les traumatismes passés, les pertes non exprimées... tout cela peut être stocké dans ce muscle silencieux.
Et quand le psoas se contracte chroniquement : vous pouvez sentir de la raideur dans vos hanches, des douleurs lombaires constantes, des difficultés à respirer profondément, de l'anxiété, de la fatigue, de l'insomnie, des troubles digestifs ou menstruels.
Le psoas est intimement connecté au système nerveux autonome. Il collabore avec l'amygdale cérébrale, le centre de la peur et de la survie.
C'est pourquoi, dans des situations de lutte ou de fuite, c'est l'un des premiers muscles à réagir. Quand la peur est constante... le psoas ne se détend jamais.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Il ne s'agit pas que de s'étirer. Il s'agit de sentir, de libérer et de connecter.
*Laisse-toi pleurer quand tu en as besoin
* Respire profondément depuis l'abdomen
* Fais des pauses dans la journée pour t'étirer et t'allonger par terre
* Pratiquez des mouvements doux qui ouvrent les hanches et libèrent des tensions
* Apprends à reconnaître tes émotions avant que le corps n'ait à les crier
Pas de santé physique sans santé émotionnelle.
Et il n'y a pas de liberté émotionnelle sans un corps en sécurité.
Ton psoas ne fait pas que tenir ton corps, il garde aussi tout ce que tu ne savais pas comment exprimer.
Article FBK de Merlin Charles praticien énergéticien